Inspiration

Aurélia Cordiez – De la peinture au portrait

Il y a des ces rencontres qui vous donnent la Joie ! Nous sommes heureuses aujourd’hui de vous présenter Aurélia, photographe créative, femme douce, entrepreneure enthousiaste.

Qui es-tu, Aurélia ?

Je suis Aurélia Cordiez. Je suis originaire du Nord et cela fait maintenant plus de 10 ans que je vis en région parisienne. J’ai créé mon entreprise il y a 8 ans.
L’année où j’ai quitté ma région, je terminais tout juste mes études en master d’Art. Je me destinais plutôt à devenir peintre professionnelle et peu de temps après mon arrivée sur Paris, j’ai été sélectionnée pour participer au Salon d’Automne. J’ai eu la chance d’être repérée par une galerie et grâce à celle-ci j’ai fait de très belles expositions à New-York et à Toronto. Malgré ces belles opportunités, je sentais que vivre de la peinture prendrait beaucoup de temps et je n’étais sûre de rien. A cette époque, la photo faisait déjà partie de ma vie et je commençais à avoir des demandes de prises de vues de façon régulière. J’ai donc pris la décision de créer mon entreprise en tant que photographe et de mettre la peinture de côté un temps. Ce fut la meilleure décision de ma vie. Être photographe m’a beaucoup appris sur moi-même et j’apprends encore! Je me suis découverte à travers ce métier et je m’y épanouie pleinement.

Depuis, quatre ans environ, j’ai bouclé la boucle en réintroduisant la peinture dans mon travail de photographe. J’ai commencé par créer des fonds peints pour mes séances photos en 2017 et au fil du temps, on a commencé à me demander si j’en vendais. J’ai donc créé Z-RoC Backdrops en 2019. (Si vous vous demandez pourquoi “Z-RoC”, il s’agit de ma signature de peintre).

A partir de là, j’ai ouvert la boîte de pandore ^^ J’ai commencé à créer des décors et à réaliser des shootings artistiques pour donner vie aux personnages de mon univers pictural.

A ce jour, je répartie donc mon temps entre plusieurs activités. La photographie sociale, la création de fonds peints et la réalisation de shootings artistiques avec décors. Je suis donc plutôt bien occupée mais il faut croire que c’est ce qu’il me faut!

Depuis quand fais-tu de la photo ?

C’est un peu cliché de dire cela mais la photo à toujours fait partie de ma vie. J’ai eu la chance d’avoir des aïeux qui aimaient la photo et qui ont réalisé beaucoup de clichés au fil des générations. J’ai passé beaucoup de temps à les regarder avec mes grands-parents quand j’étais petite. Mon papa avait aussi plusieurs appareils photos argentiques et arrivée à l’adolescence je les ai pour ainsi dire, subtilisés^^ La photo était aussi une de mes options majeures en Licence d’art. J’ai eu la chance de pratiquer l’argentique et le développement en labo. C’était génial!

Pourrais-tu te définir, te raconter, en quelques phrases ?!

Je suis une ancienne timide maladive et je suis toujours assez réservée. Évoluer en société n’a pas toujours été facile pour moi, mais, je grandis et j’apprends à maîtriser cela chaque jour.

Je suis quelqu’un de très curieux et apprendre (peu importe le domaine) c’est ce que j’aime le plus. Je pense sincèrement que c’est LA chose qui nous permet à tous de rester jeune! ^^

Je suis passionnée, donc lorsque je me lance dans quelque chose je suis obstinée et cela peut m’emmener jusqu’à l’épuisement moral et physique. A chaque nouveau gros projet, chaque gros challenge, je me dis “c’est la dernière fois” mais je recommence de plus belle :)

Comment as-tu choisi ta spécialité ?

La photographie sociale (vu que j’ai commencé par cette spécialisation) est simplement venue à moi. Quelque temps avant de me lancer en tant que photographe professionnelle, mes amis ont commencé à se marier et à faire des enfants et m’ont proposé de réaliser quelques clichés, puis les amis des amis et ainsi de suite… c’est comme ça que j’ai réalisé mes premières séances photos!

J’ai trouvé cette spécialisation sympa et vivante. Et puis, c’était un schéma proche de ce que je connaissais. De personnes principalement de mon âge, des familles, des particuliers. Je partais sans trop de stress.

Quelle est ta patte particulière ?

J’essaie toujours de créer des images qui me parlent sincèrement. Je glâne mes idées partout. j’ai des carnets qui traînent dans toutes les pièces de la maison, pour y noter tout ce qui me passe par la tête. Je m’inspire finalement très peu des photographes dans ma spécialité. Mon inspiration je la trouve plutôt dans la photo de mode, la photo d’art, chez les peintres évidemment mais aussi au cinéma, chez les créateurs de mode et les lieux que je visite. Je me nourris de tout ça, pour ensuite imaginer des ambiances et des décors dans mon studio.

En séance, j’essaie toujours d’apporter de la spontanéité à mes clichés. Je guide mes clients pour qu’il y ait un certain naturel qui ressorte, même s’il s’agit de photos en studio.

Comment as-tu envie d’évoluer ?!

C’est une grande question! Disons que je suis mes envies et mon instinct. Tant qu’il y a de la passion, le chemin devrait être beau et plein de découvertes.

L’entreprenariat et toi ?

« Quels conseils donnerais-tu à quelqu’un qui veut se lancer dans l’entreprenariat? « 

“Soit certain qu’avec de la volonté et du travail, tout est possible” mais aussi de ne pas trop écouter les autres et de suivre son instinct. Chacun à son parcours de vie et les conseils des autres ne sont pas tous bons à prendre de ce fait.

Comment as-tu fait ou fais-tu pour définir tes offres et tes tarifs ?

Établir ses tarifs est quelque chose qui n’est pas du tout évident. Que ce soit quand on commence ou même par la suite, lorsqu’on les fait évoluer.

Je ne suis pas une spécialiste du marketing mais disons que je vous donne ici l’état d’esprit avec lequel j’avance depuis 8 ans.

Pour ma part, au départ, j’ai fait de la veille concurrentielle pour connaître les tarifs qui se pratiquaient dans ma région. J’ai commencé avec des tarifs bas et j’ai fait évoluer mes offres en fonction de mon expérience et de mon travail mais aussi et surtout en fonction de mes charges, qui ont rapidement évoluées elles aussi! C’est un élément important à considérer dès le début si on ne veut pas se retrouver à travailler pour rien. Par ailleurs, c’est là où la veille concurrentielle trouve ses limites car chaque photographe à ses propres contraintes financières. En résumé, je dirais qu’il faut faire preuve de bon sens et tordre le cou au syndrome de l’imposteur quand il se présente pour continuer à avancer.

Et puis je dirais que le client, en lui-même, est notre meilleur repère. Il ne faut pas hésiter à lui poser des questions pour savoir s’il est content de sa prestation. C’est toujours intéressant de savoir pourquoi il nous a choisi. D’ailleurs, ces échanges mettent souvent le doigt sur nos forces et nos faiblesses.

Si le client est venu à vous et qu’il est heureux de sa prestation, il y a de fortes chances que les tarifs que vous pratiquez soient plutôt dans le vrai. Surtout s’il revient.

Les tarifs sont inévitablement liés à la qualité du travail, donc il faut se former, travailler, progresser pour proposer des prestations de qualité et afficher des tarifs qui, à la fois nous permettent de vivre correctement et que l’on assume pleinement auprès des clients.

Quel matériel photo utilises-tu ? Et quel est l’équipement dans ton studio ?

Niveau boitier, j’ai le Canon 5D MARK IV et la plupart du temps un 24-70 f2.8 vissé dessus. Et de temps en temps j’utilise le 50mm F1.8 de Canon.
Niveau Flash, j’utilise les GODOX AD400 Pro.

Comment t’es-tu formée ?

Les bases de la photo je les ai acquises très tôt, avec les argentiques qui appartenaient à mon papa. En somme, j’ai toujours eu un appareil photo entre les mains et j’ai appris au fur et à mesure à photographier en mode manuel, sans vraiment prendre de cours. J’ai ensuite pas mal expérimenté en argentique et en numérique durant mes études en Art.

La partie un peu galère, ça à été mes débuts avec les flashs studio. Tout ce qui est technique n’est pas, de base, ce que je préfère apprendre. Il m’a fallu un temps pour maîtriser mon matériel. YouTube à été mon plus grand ami car quand j’ai commencé, il n’y avait pas Work’n’pop, Empara ou autres… C’était moins facile de trouver du savoir de qualité.

En définitive, j’ai réalisé peu de formations pour tout ce qui était des bases et de la technique mais j’ai été curieuse et je me suis entraînée encore et encore pour acquérir le savoir nécessaire.

Quels sont tes points forts sur lesquels tu sais que tu peux compter ?

Après toutes ces années à étudier l’histoire de l’art, je pense que j’ai intégré des schémas de compositions qui sont devenus inés, idem pour l’utilisation des couleurs dans mes photos.

C’est vraiment des choses pour lesquelles je ne réfléchis plus. La pratique du dessin m’a aussi beaucoup aidé pour le placement des ombres et des lumières et la sculpture pour ce qui est du volume des corps.

Peux-tu citer ou partager un de tes rêves professionnels les plus fous, les plus ambitieux, ceux qui parlent à tes tripes !

J’aimerai un jour retaper une grande maison à la campagne. J’y ferai un grand studio photo / atelier de création. J’aurai toute la place nécessaire pour réaliser des projets artistiques fous et organiser des formations photos/peinture avec la possibilité de recevoir les stagiaires sur place pour vivre de super moments d’échanges.

Et pour finir, quelle est ton actualité ?

En 2021 je vais réaliser des workshops créatifs. Il sera question de partager ma vision de la photographie en studio mais aussi d’apprendre à réaliser des fonds peints et des décors.

CONTACTS

Mail : aurelia.c.photographies@gmail.com

● Photo sociale
site : mesplusbeauxsouvenirs.com

INSTA : @aurelia_c_photographies 

● Photo artistique : @aurelia.cordiez

● Fond peint :

site : https://zroc-backdrops.aureliacordiez.com/

INSTA : @z_roc_backdrops_paris

Vous pouvez aussi retrouver Aurélia dans le bundle Work’n’Pop 2021. Elle vous amène dans son monde, son studio et ses séances photo, tout en douceur et générosité.

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