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Développer son entreprise de photographie boudoir

Il y a un an, Kelly Photographie était déjà venu nous présenter ici son envie de se spécialiser dans la photographie boudoir (n’hésitez pas à relire son parcours). Je suis ravie de l’accueillir de nouveau afin de savoir comment elle s’est fait connaître, comme elle a mis en place de belles actions pour réussir son pari !

Depuis ta dernière publication, le boudoir a-t-il toujours autant de place dans ton activité de photographe ?

Complètement et même encore plus ! C’est un de mes objectifs depuis la création de mon activité et je fais tout pour le développer.

La photographie boudoir, une séance photo féminine dans une jolie chambre d'hôte, par Kelly Photographie

Quelle(s) action(s) as-tu mis en place en 2015 pour faire connaître ton studio, et particulièrement ta spécialité pour le boudoir ?

Les actions sont mises en place au quotidien pour faire connaître mon activité. En laissant des cartes de visite dans des boutiques et des lieux ciblés, en étant active sur les réseaux sociaux, une de mes principales vitrines.

Lorsque je réalise une séance lifestyle, je n’hésite pas à parler du boudoir et à présenter mon book. Le boudoir est assez méconnu donc j’en parle beaucoup.

Je réalise mes séances boudoir en partenariat avec une chambre d’hôtes et une maquilleuse, la communication est également mise en place de leur côté.

chambre d'hôte

Chambre d'hôte pour une jolie séance photo boudoir

Je participe aussi à des actions caritatives et à des projets photo, personnels et avec d’autres artistes. Je rencontre aussi des professionnels en lien avec mon activité.

Faire le choix de travailler sans vitrine physique implique de se montrer, de trouver une manière différente pour être visible sans enseigne ou studio et d’être présent au delà du virtuel. Pour pouvoir présenter en détail mon activité, ouvrir les portes des réseaux sociaux, je souhaitais réaliser une journée découverte, un showroom.

Un photo boudoir dans une jolie robe - Kelly photographie

Peux-tu nous expliquer ce qu’est une « journée showroom » ? Quel était ton objectif ?

Un showroom, c’est une vitrine physique et éphémère, une façon d’organiser son propre salon.

Mon objectif était d’inviter les femmes qui ont déjà vécu l’expérience du boudoir et celles qui me suivent sur les réseaux ou qui ont entendu parler de moi. Chaque invité pouvait venir accompagné. Créer une rencontre entre toutes ces personnes pour qu’elles puissent partager leur expérience et leurs attentes a une vraie valeur pour moi.
J’avais envie que cette journée soit l’occasion de me présenter, répondre à toutes leurs questions et faire découvrir mon travail sur papier car j’accorde beaucoup d’importance au toucher du produit fini.

L’idée était d’accrocher mes photographies, de les présenter comme lors d’une exposition.

Un showroom doit être en harmonie avec son propre style, il doit correspondre à une charte graphique. Tout devait être pensé sous le signe de la féminité et de l’élégance !

[bctt tweet= »Un showroom doit être en harmonie avec son propre style. #photo #boudoir »]

Pour l’occasion, les propriétaires avaient ouvert les portes de leur Petit Domaine. Les invités ont pu profiter de ce très beau lieu et visiter chaque chambre. Il y avait donc deux univers, le mien, très girly, rose et féminin et celui du Petit Domaine, plutôt shabby chic. Tout est fait pour que l’on se sente comme dans un boudoir.

L’autre objectif était d’en montrer encore plus et d’aller au cœur d’une séance boudoir. J’ai fait réaliser une vidéo qui a été présentée en avant première le jour du showroom. En créant cet événement, je souhaitais aussi faire tomber les aprioris que l’on peut avoir sur le boudoir. Le mot est souvent associé à quelque chose de « trop » sexy. J’ai réussi ce challenge. Renforcer la qualité d’une prestation. Construire une identité.

La lingerie, un accessoire incontournable de la photographie boudoir

Comment as-tu vécu cette journée ?

Avec pas mal de stress parce que c’est dans ma nature ! C’était une grosse journée qui se préparait depuis des mois. Jusqu’à une semaine, quinze jours avant la date je ne savais pas si le showroom serait maintenu car il fallait un nombre suffisant de participants pour que cette journée ait un intérêt.

La vidéo a été présentée sur grand écran ainsi que mon portfolio numérique. Tout cela a nécessité beaucoup de travail et d’organisation. Ça implique aussi de travailler avec d’autres personnes, ce qui n’est pas forcément facile pour moi… et pour les autres !

J’avais préparé un « tea time » pour faire durer le moment et le rendre plus convivial.

Au final, une journée intense en travail et en émotion. L’ambiance était détendue, nous nous sommes retrouvées presque entre « copines ». J’ai été ravie de recevoir également des hommes venus découvrir cet univers pour en faire cadeau à leur compagne.

Quelques mois plus tard, et au-delà de l’atteinte de tes objectifs, qu’est-ce que cela t’a apporté ?

Bien au-delà de mes espérances, j’ai atteint un autre objectif : des réservations.
Mais surtout cela m’a permis de faire un bilan, j’ai réalisé combien j’ai avancé en une année. On a parfois l’impression de stagner, que la route est longue (et ce n’est pas qu’une impression !) mais on avance malgré tout.

Ce showroom m’a reboosté !
Revoir les femmes que l’on photographie est une belle preuve de confiance. Quand en plus elles viennent témoigner leur satisfaction et partager leur expérience avec celles qui hésitent, ça fait chaud au cœur !

Femme fatale, la photographie boudoir selon kelly

Quels conseils donnerais-tu à un photographe qui souhaite réaliser une « journée showroom » ?

J’ai tenté de lancer ce showroom seulement quelques mois après mes premières séances réalisées, cela n’a pas fonctionné. Je dirai qu’il faut envisager cet événement une fois son activité bien développée et choisir une date stratégique.

Pour ma part, j’ai choisi le mois de novembre (date anniversaire de ma première séance boudoir, et c’était pas fait exprès !), comme je le disais ça annonçait le bilan et les cadeaux pour Noël.

Il faut cibler et ne pas hésiter à demander à sa clientèle si un événement de ce style les intéresse. J’ai beaucoup travaillé ce côté là, donner envie à ma clientèle de venir et d’en parler autour d’elle.

Aurore_KellyPhotographie003

Mes outils ?

– Une présentation détaillée de l’intérêt de ce type d’évènement, avec notamment un tableau de deux colonnes « Mes besoins » et « Mon actif ».

– La réalisation de la vidéo, un autre outil qui permet de rendre plus vivant un showroom.

– Une équipe de professionnels pour apporter davantage de qualité, des amis pour faire fonctionner le bouche à oreille.

– Des partenariats.

– Des invitations, en version numérique ou papier. Ici, j’avais opté pour le mailing et Facebook.

– Un mari très présent et d’une aide précieuse (transport et installation du matériel, canalisateur de stress…).

– Des petits cadeaux à offrir.

Se faire connaître en organisant une journée showroom dans une maison d'hôte

As-tu de nouveaux projets pour 2016 ? Vas-tu renouveler cette opération ?

Oui, j’ai de nouveaux projets professionnels pour 2016 qui pour certains ne verront peut-être pas tout de suite le jour. Je travaille sur des projets autres que ceux connus sous Kelly Photographie, je collabore avec d’autres personnes qui m’emmènent là où je ne pensais pas forcément aller. Exercer un métier artistique est une chance, on peut toucher aux multiples facettes de la profession. C’est ce qui m’intéresse car je m’ennuie très vite.

Le boudoir aura toujours sa place dans mon activité cette année et pour celles à venir, je l’espère de tout mon cœur. Je pense renouveler l’opération showroom car beaucoup me l’ont demandé. Il devra être différent du premier, j’ai déjà quelques petites idées !

Logo de Kelly, photographe boudoir

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